Labastide-Murat - Vers

Petit-à-petit vous allez quitter les causses pour descendre dans la jolie vallée verdoyante du Vers. Prenant sa source à Labastide-Murat, il rejoint le Lot à Vers après 23 km jalonnés de moulins que vous pourrez admirer. Au début de l’étape, vous passez devant le château de Labastide-Murat. Il fut édifié entre 1807 et 1815 par le Roi de Naples. De style néo-classique, on dit que son architecte parisien, Leconte, s’est inspiré du Palais de l’Élysée. Privé, il ne se visite pas.

L’OPPIDUM DE MURCENS

À 1,5 km hors chemin, l’oppidum a été révélé par J.-A. Delpon, député du Lot. Le site est étudié par Eugène Castagné. Il estime que son édification se situe entre 121 et 110 av. J.-C. Le rempart est évalué à 10 m de haut et 7 à 10 m de large pour 2 km de long. Il est précédé d’un fossé de 2 m de large et profond de 1,5 m. On y a découvert des ateliers métallurgiques et un grand nombre de meules à grain. Il aurait été abandonné en 52 av. J.-C., ses habitants rejoignant Divona Cadurcorum (Cahors). Au pied de l’oppidum, le Vers était capté et, grâce à un aqueduc de 33 km, alimentait Divona de 15 000 à 20 000 m3 par jour.

 

LE CIRCAÈTE JEAN-LE-BLANC

Un habitué de cette jolie vallée du Vers. Ce grand rapace, jusqu’à 185 cm d’envergure, est un spécialiste du vol stationnaire pour mieux repérer ses proies. Il ne se nourrit pratiquement que de serpents. Il niche au sommet des arbres et on le reconnaît par son apparence très claire, presque blanche.

 

VERS

Le village grandit au Moyen Âge autour d’un castrum dépendant des comtes de Toulouse. Au confluent du Vers et du Lot, il occupait une position stratégique dans la vallée. Il fut désarmé à la fin du xive siècle. La création de la ligne de chemin de fer en 1886, avec l’édification de son talus et d’un pont, a séparé le village du Lot. C’est actuellement une étape importante de la batellerie. Grâce au ruisseau et à ses cascades, vous y ferez une halte rafraîchissante.